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Laëtitia Bourget : rencontre d’une artiste dans un monde de science

Laëtitia Bourget : rencontre d’une artiste dans un monde de science

Le hall d’entrée du Pôle AgroBioSciences est maintenant revêtu de sa fresque picturale « La très grande éclosion ». Cette œuvre a été réalisée dans le cadre du 1% artistique réservé aux nouvelles constructions de bâtiments publics. Laëtitia Bourget, artiste plasticienne, en est la créatrice originelle. Dans ce portrait, elle nous révèle une partie de son chemin d’artiste et raconte l’histoire de la fresque, depuis sa genèse jusqu’à son accomplissement.

Chemin de création : de l’intime au social

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Solange Cassette (SC) : En 1998, vous obtenez une Maîtrise d’Arts plastiques à l’Université Montaigne de Bordeaux. Votre mémoire s’intitule « De l’intime au social ». Etait-ce déjà une ligne créatrice que vous envisagiez de suivre ?

Laëtitia Bourget (LB) : Oui, c’était ma ligne de conduite car j’avais déjà une activité professionnelle dans le domaine artistique quand j’ai écrit mon mémoire. J’ai développé les pratiques fondatrices de mon travail d’aujourd’hui en 1996-1997 et écrit mon mémoire sur ces pratiques. A l’époque j’avais repéré que, pour trouver un équilibre sur un plan artistique, il me fallait osciller entre ces deux dimensions. Entre l’espace de l’intime où l’on est face à soi-même et l’espace collectif où l’on est dans la relation.

Plasticienne, autrice jeunesse et… glaneuse

SC : Sur votre compte Instagram, vous vous présentez comme plasticienne, autrice jeunesse et glaneuse. Glaner du tangible ; glaner aussi des perspectives créatrices au contact des autres ? Pouvez-vous nous en dire plus ?

LB : « Glaneuse » car je suis plutôt opportuniste -au sens noble- dans ma manière de fonctionner. J’accueille ce qui se présente sans forcément le chercher. J’ai une attitude de glaneuse dans mon travail et mon mode de vie. Je pense que j’ai un regard plutôt « paléolithique » : j’observe constamment autour de moi les ressources potentielles, ne serait-ce que pour résoudre une problématique en pensée. C’est ce qui m’apporte les informations dont j’ai besoin, qui peuvent être des matières, des phénomènes que je rencontre en chemin. En tant que plasticien, on considère tout comme de la matière ; c’est notre particularité. (Rires) Même ce qui peut être considéré comme abstrait, la pensée par exemple, va s’envisager comme de la matière porteuse d’informations. Cela déclenche en moi l’envie de créer quelque chose, pour rendre hommage à ce qu’elle me raconte. Je n’ai pas d’idées qui précèdent la rencontre.

Art, nature humaine et enchantement

SC : Robert Filliou[1] disait « L’art est ce qui rend la vie plus intéressante que l’art ». Etes-vous d’accord avec cette assertion ? Que vous inspire-t-elle ?

LB : Oui, je suis d’accord avec cette assertion à de nombreux niveaux. Je trouve que c’est une manière très modeste de dire des choses très complexes. C’est la très grande qualité de cet homme et je lui suis reconnaissante d’avoir cette simplicité. […] Je pense que l’art est simplement une dimension de notre existence. Il est un peu dans tout et dans tous, à un certain degré. C’est ce qui permet de dépasser l’ordinaire de nos existences pour accéder à une autre dimension. Une manière de se décaler pour changer la perception de l’ordinaire, une sorte de révélateur ou de catalyseur selon le mode opératoire.

SC : A dix-huit ans, vous vivez une révélation, un enchantement en visitant le château d’Oiron et les « Curios et Mirabilia » de Jean-Hubert Martin.[2] Est-ce que, dans votre travail artistique, vous cherchez finalement à produire votre propre cabinet de curiosités ?

LB : Oui ! Dans le sens où le principe du cabinet de curiosités correspond à une recherche d’observation du monde dans un état d’émerveillement permanent. C’est cet état qui m’anime vraiment. Pour moi, chaque jour, chaque instant offrent une multitude de motifs d’émerveillement auxquels je participe par ce que je produis. Les formes que je produis, naissent de mon état d’émerveillée.

Sur la fresque picturale : genèse

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20-février-2024 : Tout début de chantier : dessin préparatoire, pose des repères pour la réalisation de la fresque : Laëtitia Bourget et Philippe Poupet ; Marc Vernier et Laëtitia Bourget

SC : Vous êtes lauréate, avec Marc Vernier de l’appel d’offre artistique[3] pour le nouveau bâtiment Pôle Agrobiosciences (PABS-B). Pourquoi avoir répondu à cet appel d’offre ? Qu’est-ce qui vous intéressait dans ce projet ?

LB : Marc m’a sollicitée car il avait perçu des affinités entre le programme et ma recherche artistique. En tant que graphiste-designer, il a une acuité qui l’aide à identifier des applications possibles d’esthétiques développées par des artistes dans le contexte -plutôt bordé- de la commande.

SC : Et pourquoi avez-vous dit oui ?

LB : Parce que je suis très curieuse de nouvelles expériences ! En effet, à la lecture du cahier des charges, son intuition m’a semblé très juste. Je ne lis pas les appels d’offres : sans Marc, je serais passée à côté de cette belle correspondance. Il fallait aussi avoir la confiance de pouvoir répondre aux attentes et Marc avait déjà l’expérience de cette échelle de projet. Cette commande était une magnifique opportunité de traduire les affinités entre mes recherches et celles des scientifiques ; avec des moyens bien supérieurs à tous les programmes Art et Sciences auxquels j’ai postulé jusqu’à ce jour.

SC : Dans votre monographie « Etre en vie »[4] j’ai retrouvé une œuvre faisant écho à celle que vous avez réalisée. Est-ce l’œuvre primaire ?

LB : Oui ! Dans ma monographie, il y a plusieurs aquarelles faites avec des pigments végétaux, notamment l’éclosion vibratoire à partir de laquelle a été conçue la peinture murale. Quand je travaille sur ce genre d’objet, je choisis d’appliquer un protocole d’expérience qui, je le pressens, va me permettre d’observer des choses ; et ce que j’observe m’enseigne. C’est à partir des enseignements que j’ai reçus, en réalisant cette peinture, que nous avons travaillé à une technique de transposition. C’est-à-dire que j’ai guidé les autres dans la manière dont on allait peindre pour que ce soit en accord avec l’expérience initiale. Ce n’est pas reproduire un effet précisément, mais plutôt se faire l’agent de ce qui s’est exprimé à travers la matière initiale.

SC : La fresque picturale du PABS s’intitule « La très grande éclosion ». Qui a donné ce titre ? A quelle très grande éclosion faites-vous référence ?

LB : Les peintures et les dessins que je fais sont des éclosions : c’est ainsi que je les nomme. « Très » grande car c’est un changement d’échelle tout simplement. Je les appelle « Éclosions vibratoires » en particulier ; ici nous avons réduit le titre. Cela reste des dessins que j’appelle vibratoires ; il ne s’agit pas de reconnaître une représentation dans leurs formes. C’est une question de ressenti et de perception… On pourrait parler d’abstraction mais ce dont il s’agit est très concret pour moi.

Sur la fresque picturale : format, unité, matériau

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21-février-2024 : Tout en hauteur : début de la réalisation de la fresque : Marc Vernier ; Laëtitia Bourget ; Philippe Poupet ; Pour la perspective

SC : La réalisation de cette fresque semble un défi : d’abord dans ses dimensions ; également dans son positionnement en hauteur nécessitant trois nacelles. Est-ce une chose familière pour vous ou bien une première ?

LB : Non, ce n’est pas du tout familier ! C’est une échelle de projet tout à fait nouvelle pour moi et j’ai adoré ! C’était magnifique ! Je suis coutumière de faire des choses que je ne sais pas faire : c’est mon mode de fonctionnement. Je ne répète pas durablement les techniques. Chaque fois que je m’engage dans un projet, je dois apprendre à le faire. Je suis très familière de faire des choses que je n’ai jamais faites avant !

SC : Marc Vernier et Philippe Poupet devaient entrer dans votre univers artistique. Comment apporter un peu de soi-même, de sa particularité, tout en faisant en sorte que cette œuvre expose une unité ?

LB : Philippe Poupet apportait une compétence technique, une expertise de peintre-restaurateur, pour accompagner l’élaboration du procédé d’exécution de la peinture approprié. Marc avait envie de peindre lui aussi. Comme nous avions chacun une manière de procéder et un rendu assez différent, nous nous sommes organisés pour interchanger nos places d’une zone à l’autre assez régulièrement. Chacun était interprète de la partition que j’ai conçue pour ce mur, en fonction de sa morphologie, selon des codes que nous avions éprouvés lors de nos séances préparatoires. Chaque fois que nous interchangions, nous discutions des ajustements à apporter ; c’est ce qui a permis de créer une certaine unité.

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23-février-2024 : Au petit matin : les nacelles non déployées ; état d’avancement ; marques des repérages dans une nacelle ; pause dans l’après-midi

SC : Habituellement, vous peignez avec des pigments naturels, mais ici vous avez utilisé des peintures acryliques. Est-ce la confrontation avec une réalité triviale – « Il faut que les pigments tiennent dans le temps » –, une frustration ou bien une découverte de nouveaux champs d’investigation avec ce matériau ?

LB : Le contexte de la commande ne permettait pas l’utilisation de pigments végétaux, même si cette partie de mes recherches était la plus en affinité avec les objets d’étude sur le site. D’abord il aurait fallu décimer un nombre colossal de plantes pour arriver à une telle échelle ; ce n’est absolument pas ma philosophie ! Ensuite ces pigments sont trop sensibles aux UV et à l’oxydation, donc trop instables pour répondre aux attentes de pérennité. De toute façon, l’échelle du projet était sans commune mesure avec l’échelle de mes expériences habituelles. Il fallait partir sur une autre approche.

L’important n’était pas de préserver la radicalité que j’ai habituellement, en travaillant avec de la matière vivante, mais plutôt de trouver une esthétique au plus proche de ce qui se produit dans ce bâtiment, de ce qui nous relie. C’est la dimension symbolique de la forme du dessin, du spectre coloré et du comportement migratoire des couleurs qui a primé ; pour traduire les interactions entre les espèces observées dans les laboratoires et la mise en commun des recherches ; pour tisser une vision globale qu’incarne le bâtiment et qui sait encore ce que cela peut évoquer…

Nous avons respecté le matériau du bâtiment. Comme le mur était en placo[plâtre] peint à l’acrylique, on s’est adaptés en appliquant le même matériau. Enfin, j’avais déjà peint à l’acrylique au préalable ; j’avais confiance qu’on parviendrait à un rendu adéquat.

Regarder l’œuvre

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26-février-2024 : Quasi achèvement de la fresque : Philippe Poupet ; sourire et aussi rester concentré : Marc Vernier ; Laëtitia Bourget

SC : Gabriële Buffet nous dit « L’œuvre existe, sa seule raison est d’exister. Elle ne représente rien que le désir du cerveau qui l’a conçue. Les inventions de la nature nous charment sans qu’il soit question devant elles de raisonnement. Il faut regarder les œuvres comme l’on regarde un arbre, un ciel, un paysage ».[5] Nous le conseillez-vous également lorsque nous regarderons « La très grande éclosion » ?

LB : Pas vraiment ! Je ne suis pas à cet endroit-là. Et c’est peut-être ce qui nous relie avec les scientifiques parce que, dans les échanges que j’ai eus, on s’est surtout concentrés sur la manière dont on peut traduire les structures qui sous-tendent le vivant. Quand on regarde un arbre, on voit la morphologie de l’arbre. Dans ce dessin-là, ce n’est pas l’arbre qu’on voit, c’est la structure qui le fait arbre en relation avec tout ce qui est visible mais surtout invisible. Il faut une capacité à s’abstraire de la forme finale. Si l’on a cette capacité, on peut regarder un paysage et voir des structures partout en fait ! Mais, si on reste collé à la vision du paysage, on ne va pas s’autoriser à s’ouvrir à cette dimension. C’est cela que j’apprécie particulièrement quand je rencontre des chercheurs, comme ceux qui travaillent dans ce bâtiment. « Ils ont basculé eux aussi ! Ils sont de l’autre côté ! » On se retrouve à cet endroit-là. L’œuvre n’est que le reflet de cet endroit de notre conscience, que nous partageons selon moi.

SC : Souhaitez-vous passer un message particulier aux personnes qui la regarderont ?

LB : Le message c’est la peinture. Je n’ai aucune idée de ce que cela racontera pour chacun et chacune. Je n’ai pas une intention de message, je me suis juste appliquée à ressentir au mieux, à chaque instant de sa réalisation, pour que cela soit fidèle à l’enseignement que j’ai reçu. Mais ce ne sont pas des choses dicibles en fait ! Quand nous n’avons pas les mots pour nommer, on peut toujours ressentir.

Collaborations avec les scientifiques

SC : Vous avez proposé aux scientifiques de la Fédération de créer des œuvres de petits formats.[6] Pour cela, vous leur avez demandé de vous fournir des matériaux de leurs recherches pouvant vous servir, par exemple, de pigments. Qu’attendez-vous de cette co-construction artistique avec des scientifiques ? S’agit-il de « décloisonner l’art ? »

LB : Décloisonner, oui pourquoi pas, mais j’ai surtout choisi de ne jamais rien cloisonner ! Je suis plutôt très décloisonnée comme personne dans ma manière de travailler. (Rires) Je cherche principalement ce qui me fait éprouver tant d’affinités au contact de leurs recherches ; donc je suis preneuse de tout. On était parti de l’idée qu’ils puissent me léguer des végétaux ; finalement ce n’est pas ce n’est pas ce qui s’est profilé.

© Laëtitia Bourget
« Recherches sur petites formes »

Ce sont davantage les échanges que j’ai pu avoir avec ceux qui m’ont ouvert leur porte (Xavier Barlet, Benoît Lefebvre, Jean Keller, Aurélie Le Ru…) qui ont nourri les premières recherches plastiques que j’ai débutées, une fois la peinture murale achevée. Ce qu’ils étudient, observent et traduisent, m’a permis d’appréhender, de manière beaucoup plus précise, plus concrète, ce qui restait de l’ordre de l’intuition. Je cherche à le manifester dans des formes en partant d’un matériau végétal prélevé parmi les résidus dont les arbres et les plantes se sont délestés dans les environs du bâtiment (écorces et feuilles de platanes, de yucca, de phormium…). J’explore ce que ces formes peuvent refléter, ce qu’elles permettent de raconter des interactions entre vivants, de la mécanique interne, des processus à l’œuvre.

J’ai parlé au départ de l’alternance, de la combinaison des deux dimensions de l’intime et du social, de ce qui me permet d’être dans l’équilibre. La problématique est de pouvoir interagir sans se dissoudre : « Comment on rentre en relation sans être exposé à l’anéantissement ? Comment on peut, à la fois maintenir les conditions d’une existence en tant qu’être autonome, et participer d’une articulation entre les êtres, d’une forme d’interdépendance ; d’en partager un bénéfice ? » Toutes ces problématiques qui résonnent à toutes les échelles de nos vies, de notre environnement, des cellules de notre corps, de la manière dont on va rencontrer ce qui nous traverse, dans ce qu’on fabrique, sont toujours en tension.

Collaborations en devenir

SC : Dans l’absolu, y a-t-il un ou une artiste avec qui vous souhaiteriez ardemment collaborer ?

LB : Mais oui, les personnes avec qui je commence à travailler en ce moment ! (Rires) Très récemment, j’ai démarré un nouveau projet de livre avec une artiste réunionnaise qui s’appelle Chloé Robert.[7] On est tout au début et c’est magnifique, comme une rencontre amoureuse. On est dans l’étonnement de tout ce qui nous relie à chaque fois qu’on se parle pour avancer sur le projet commun. Pour l’instant on construit surtout de la relation. (Rires)

Épilogue

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27-février-2024 : Vernissage : les artistes nous invitent !
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De gauche à droite : Marc Vernier, Laëtitia Bourget, Philippe Poupet

SC : Vous dites que vos « recherches artistiques sont à la fois le reflet et le moteur de ce cheminement qui consiste à se laisser enseigner chaque jour, avec humilité »[8]. Avec vingt-cinq ans de recul, quel regard portez-vous sur votre chemin artistique ?

LB : Ah, difficile de répondre à cette question… J’ai travaillé un certain nombre d’années à l’ouvrage monographique que vous citez et publié l’an dernier[9]. J’ai consacré beaucoup de temps et d’attention à cette synthèse. Une fois cette publication faite, je me suis totalement détachée de cette question-là. Quand je travaille, je suis toujours plus intéressée par ce qui est en train que par ce qui a été fait. Une fois cette monographie réalisée, quel soulagement ! Je me concentre maintenant sur ce qui est en train d’arriver…

SC : Qui ou qu’est-ce qui vous soutient le plus dans votre travail artistique ?

LB : La joie ! (Silence)… Tant que c’est joyeux j’y vais ! Personne ne peut m’enlever cela. Il s’avère que la joie se transmet et je me réjouis quand j’ai l’occasion de le constater à travers mon travail.

SC : Souhaitez-vous ajouter quelque chose qui vous tient à cœur mais non abordée ici ?

LB : Alors là, si vous me laissez le champ libre, je vais partir dans du lyrisme je crois ! Ce qui me vient tout de suite, même si une petite voix me dit « Non, Laëtitia, tu ne vas pas dire ça ! » (Rires) c’est que, plus j’avance, plus je chemine, plus je me débarrasse de ce qui m’empêche de porter un regard amoureux sur le monde. Au final, c’est ce que je retiens de toute cette histoire. Avoir fait ce choix d’activité, progresser dans ce domaine-là, me rapproche de ce regard amoureux que je m’accorde de poser sur le monde… et que je peux reconnaître chez les autres aussi. C’est un endroit de connivence qui est universel.

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Voir aussi

[1] R. Filliou : poète, photographe, sculpteur, peintre, réalisateur…

[2] L. Bourget, « Etre en vie » 2023, p. 126-127, coédition Centre d’art contemporain Le Parvis (Ibos) et Éditions de l’Éclosoir (Thonon-les-Bains), ISBN 978-2-916302-62-1. Cabinet de curiosités ou Wunderkammer. Voir aussi N. Jacques-Lefèvre, S. Houdard « Curiosité et Libido sciendi de la Renaissance aux Lumières », (OpenEdition Books, 2022).

[3] Ministère de la Culture : « Obligation de décoration des constructions publiques » : le 1% artistique.

[4] Ibid. p. 64-65 [non citée dans les pages vertes de références des œuvres].

[5] Citation en accueil du site de Marc Vernier.

[6] En précisant que votre « pratique n’est pas exclusivement picturale, mais très diversifiée » [votre courriel 29-01-2024].

[7] Concernant cette artiste, vidéo reportage sur la chaîne Arte.

[8] L. Bourget, « Différents textes de présentation de ma démarche artistique », période 2005 à 2022, p. 3.

[9] « Etre en vie », Ibid.

Date de modification : 29 avril 2024 | Date de création : 02 avril 2024 | Rédaction : Solange Cassette