Les Séminaires invités

Gaël Le Roux, directeur de recherche au CNRS au sein du Centre de Recherche sur la Biodiversité et l'Environnement (CRBE), est un spécialiste de la biogéochimie des micropolluants et de leur dynamique environnementale. Ses travaux portent sur l’étude des métaux traces, des radionucléides et des microplastiques. À travers l’analyse des archives naturelles, il retrace l’histoire de la pollution, révélant par exemple la présence de plomb atmosphérique dès l’Empire romain. Son approche permet de mieux comprendre l’impact des polluants à travers le temps et leur persistance dans les écosystèmes.

Jean-Noël Aubertot, Directeur de recherche à l’INRAE au sein de l’UMR AGIR, préside le Comité Scientifique et Technique (CST) de la stratégie Écophyto 2030. Spécialiste reconnu de l’agroécologie, il interroge la faisabilité d’une sortie des pesticides, alors qu'une nouvelle loi sur l'agriculture – loi Duplomb – est actuellement débattue.

George DiCenzo, professeur adjoint au Département de biologie de l’Université Queen’s au Canada, est un spécialiste de la biologie des systèmes appliquée aux bactéries du sol, notamment les rhizobia. Son séminaire, intitulé "Genomic-derived insights in rhizobia and rhizobium-legume symbioses", explore comment les outils génomiques permettent de mieux comprendre les symbioses fixatrices d’azote entre rhizobia et légumineuses, avec des perspectives pour une agriculture plus durable.

Mayuri Sadoine, lauréate de la chaire de Professeur Junior, est spécialisée en biophysique moléculaire, ingénierie de biosenseurs et microbiologie. Ses recherches portent sur les interactions plante-microbe, explorant les mécanismes qui déterminent si un microbe devient pathogène ou bénéfique pour son hôte. Grâce à des outils de pointe comme les biosenseurs et la microfluidique, elle étudie comment ces micro-organismes communiquent, se nourrissent et colonisent les plantes. Engagée pour la diversité en science, elle allie recherche, enseignement et plaidoyer en faveur de l'équité en STEM.

Junpei Takano est professeur à l’Université Métropolitaine d’Osaka, au sein du Laboratoire de Nutrition Végétale. Spécialiste du transport des micronutriments, il s’intéresse particulièrement au bore, un élément essentiel mais délicat à gérer pour les plantes. Son intervention porte sur les mécanismes de transport et de détection du bore, avec un accent sur les régulations cellulaires qui gouvernent son utilisation dans les organes reproducteurs des végétaux.

Marion Desquilbet, chercheuse INRAE en économie de l'environnement à la Toulouse School of Economics, explore les interactions entre économie, agriculture, biodiversité et santé. Economiste de l'environnement, elle analyse les liens entre les différents modes de production agricole et la biodiversité, et les incitations ou désincitations aux pratiques agroécologiques via des politiques publiques telles que les procédures d'autorisation des pesticides ou la gestion des résistances des bioagresseurs. Son séminaire aura lieu à 11h dans la salle de conférence du CRBE au 4R1, il sera également accessible en visioconférence :

Nicky Creux, chercheuse à l’Université de Pretoria (FABI – Department of Plant and Soil Sciences), s’intéresse aux réponses du tournesol face aux stress biotiques et abiotiques dans un contexte du changement climatique. Son travail éclaire les mécanismes d’adaptation de cette culture stratégique en Afrique australe, une région où les effets du réchauffement se font sentir de manière accélérée.

Rik Huisman, chercheur au Laboratoire de Biologie Moléculaire de l'Université de Wageningue au Pays-Bas, est spécialisé dans l'étude des symbioses racinaires fixatrices d'azote. Ses recherches portent sur l'évolution et le rôle du facteur de transcription NODULE INCEPTION (NIN) dans l'établissement de ces symbioses. Il a démontré que des orthologues non symbiotiques de NIN peuvent partiellement fonctionner dans la nodulation, suggérant que cette capacité a évolué avant l'apparition des symbioses nodulaires.

Jérôme Orivel, directeur de recherche CNRS au CRBE est un spécialiste des interactions avec un intérêt particulier pour les fourmis et leurs relations avec d’autres organismes. Ses travaux explorent la diversité des interactions biotiques et leur rôle structurant dans les écosystèmes, notamment en milieu tropical. Ils se concentrent sur trois axes thématiques principaux : la structuration des communautés et les interactions biotiques, l'écologie des venins et la science participative.

Robertas Ursache, chercheur en biologie végétale, a rejoint le Centre de Recherche en Agrigénomique (CRAG) de Barcelone en juin 2022 pour y établir sa propre équipe : Plant Cell Wall Remodeling and Adaptation. Il viendra à l'occasion d'un séminaire partager ses travaux portant sur les dynamiques et adaptations des parois végétales, un sujet clé pour la biologie moléculaire végétale et ses applications. Il est spécialisé dans l'édition de génomes et la microscopie confocale.