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" Mes grands-parents étaient maraîchers et c’est eux qui m’ont transmis l’envie de travailler dans les plantes. Aussi, après mon BTS horticulture, j’ai trouvé dès 2015 un emploi dans une petite entreprise familiale d’horticulture, floriculture. C’était un travail assez intense avec des horaires très variables.

A compter de 2018, j’ai changé pour une mission de contrôleuse pour la PAC (Politique agricole commune). Cela m’a permis de connaître l’autre côté du miroir et d’aussi me rendre compte que les agriculteurs étaient… parfois très mal conseillés. De mon point de vue, plutôt que du contrôle et de la sanction, les règles pour obtenir les subventions évoluant en permanence, mon rôle portait davantage sur le conseil. Cette mission requérait une grande autonomie.

C’est à la suite de cette mission que j’ai intégré le milieu de la recherche, d’abord en 2018 au LIPME au service Production et Expérimentation végétales, puis à l’équipe Tournesol avant de rejoindre la plateforme TPMP. Passer à la recherche, à l’expérimentation m’a beaucoup plu. Mon lycée avait un partenariat avec l’INRA et j’étais sensibilisée à ce milieu. J’ai tout de suite apprécié la variété des missions et des espèces sur lesquelles on travaille. Et les conditions climatiques sont aussi plus agréables que dans l’horticulture !! Par la suite, alors que j’avais été recrutée par SYNGENTA en mars 2021, lorsque j’ai su qu’un poste était proposé au sein de la FR AIB, je n’ai pas hésité un instant.

Les services production végétale fonctionnent, en recherche, avec des équipes à taille humaine. C’est épanouissant sur le plan relationnel et permet de se renouveler en termes de pratiques. Je suis convaincue de l’utilité de regrouper et mutualiser pour répondre à des projets ayant des thématiques similaires : c’est l’objectif du CNRS, concrétisé dans le cadre de la fédération ! Je suis consciente de la chance que j’ai eu avec l’obtention de ce concours qui me permet de me pérenniser au sein de la FR AIB  ! "