Marc-André Selosse

M.-A. SELOSSE - The evolution of interdependency between symbiotic organisms by neutral evolution

15/02: M.-A. SELOSSE - The evolution of interdependency between symbiotic organisms by neutral evolution

15 février 2022

Campus Rangueil, salle de conférence EDB au 4R1, ou webinaire

Marc-André Selosse, Professeur au Muséum national d'Histoire naturelle de Paris, présentera dans le cadre d'un séminaire hybride présentiel / distanciel, ses travaux portant sur l'évolution des symbioses. Merci de noter qu'a l'occasion de sa venue, il tiendra également un second séminaire tout public, le même jour à 14h, dans le cadre des JeudiSciences.

Abstract

Photo : Christian Noël

Photo : Christian Noël

Symbiosis evolution is often viewed as a progress, with emergence of new adaptive properties. However, symbiosis also enhances the interdependence between partners. I describe several such interdependences, and emphasize that they arise without emergence of new property. Generally, when two partners permanently interact, a mutation in one partner can be complemented by the other. Independency is then lost without any positive selection, in a neutral evolution. The accumulation of such steps makes the reversion to independency unlikely, and drives interdependency in symbiosis.

En savoir plus

Marc-André Selosse est responsable de l'Equipe Interactions et Evolution Végétale et Fongique au sein de l’Institut de Systématique, Évolution, Biodiversité (MNHN / CNRS / EPHE / Univ Sorbonne / Univ Antilles). Il exerce également comme professeur invité aux universités de Gdansk (Pologne) et Kunming (Chine) et est membre de l’Académie d’Agriculture de France et président de BioGée.

Ses travaux portent sur le rôle écologique et l’évolution des symbioses et plus précisément sur les mycorhizes. Il est un des spécialistes mondiaux des mycorhizes des orchidées. Il a contribué à découvrir et étudier la mycohétérotrophie et poursuit son  travail sur les réseaux mycorhiziens. Spécialiste du rôle des symbioses entre végétaux et champignons dans la colonisation des terres émergées au Dévonien, il a proposé en 2002 l’hypothèse que les Prototaxites, des fossiles dévoniens énigmatiques qui atteignaient parfois plusieurs mètres, soient des lichens géants. Il a mené des recherches sur la Truffe du Périgord (Tuber melanosporum), un champignon mycorhizien des arbres, en pilotant un programme national d’étude sur les Bases d’une gestion écologique durable des écosystèmes truffiers (SYSTRUF), financé par l’Agence nationale de la recherche entre 2010 et 2014.

Source : Wikipedia

Contact: contact@fraib.fr

Date de modification : 07 juillet 2023 | Date de création : 06 juin 2023