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Le développement des maladies chez les plantes résulte d’interactions entre des microorganismes comme les virus, les bactéries et les champignons, des plantes plus ou moins capables de se défendre et un environnement donné. Ce dernier implique d’autres organismes vivants ainsi que d’autres facteurs liés au climat et à l’activité humaine. Les fluctuations extrêmes du climat, constatées et prédites, bouleversent profondément et de façon inédite ces interactions. Comprendre les mécanismes qui altèrent ces interactions et explorer la diversité naturelle des espèces ayant évolué pendant des milliers d’années sous des climats contrastés permet d’identifier des solutions d’adaptation écoresponsables à ces changements, maintenant l’efficacité de la lutte contre les maladies des plantes.